Bonjour chers lecteurs et lectrices. Aujourd’hui, j’avais prévu de partager ma réflexion personnelle suite à l’article du Blog de la Nébuleuse mais je vais simplement m’exprimer sur ma conscience écolo.

Personnes incultes et ignorantes
Cet article fait suite aux commentaires reçu sur l’article de la semaine dernière ainsi qu’à ma réponse à l’arrêté du Préfet de l’Ardèche. J’ai effectivement utilisé mon droit d’expression, considérant que boire et se nourrir reste, selon moi, prioritaire au remplissage des piscines individuelles. Ma conscience écolo m’a rapidement classée dans les personnes « incultes et ignorantes ».
La peur, manipulée par les médias ?
J’ai trouvé facile et lâche de laisser des commentaires qui ont ensuite été retirés mais je tiens à apporter quelques précisions sur mon rapport aux médias.

Je n’ai plus la télévision depuis un peu plus de 10 ans, je n’ai pas d’accès internet sur mon antique téléphone portable et je bosse dehors avec vue sur l’état de la nature. Si je suis effrayée, c’est beaucoup plus par les commentaires improbables que par les médias.
Ma conscience écolo
« C’est pas nos conneries qui fait le réchauffement mais le soleil »…. Ma conscience écolo serait donc stupide, je devrais encore attendre que d’autres agissent pour moi. Je veux bien admettre que les efforts individuels soient insuffisants mais la communauté s’annonce un peu compliquée.
Je crois que j’ai passé l’âge de me confronter à des réactions égoïstes et agressives. A 20 ans, j’ai activement participé aux débats politiques dans lesquels j’étais engagée. J’y croyais mais j’ai malheureusement découvert que nombreux sont les militants de leur seul porte monnaie. Je retrouve cette magnifique mentalité dans les actuels gouvernements qui font surtout les actualités « people » (sans comprendre qu’ils puissent conserver leurs postes.)
En bref, j’ai laissé la politique de coté pour me concentrer sur des causes à plus petites échelles.

L’évolution ville/campagne
J’ai quand même quelques questions qui restent dans le vide. Comme je l’ai écrit plus haut, je vis dans la montagne où je peux rester à observer le monde animal sauvage. Doctorante en Éthologie, j’ai le nez sur l’état des sols, des rivières et sur le comportement animal.
Je ne suis certes pas climatologue mais mes notes sont toujours soumises à supervision et partagées avec d’autres scientifiques. Si nous informons de la souffrance de la nature, ce n’est pas pour faire peur mais pour ouvrir les consciences. J’ai cependant bien noté que trop nombreuses sont les références citadines.
Nous voyons arriver un peu partout des citadins convaincus qu’ils vont apprendre aux paysans comment faire pousser des tomates. Je suggère de venir observer un peu et de vivre le monde agricole avant de donner des leçons.
La sagesse et l’expérience
Ma conscience écolo prend sa source dans l’écoute des anciens. Toutes les générations ont énormément à partager, ne croyez pas que les vieux radotent ou que les jeunes soient tous cons!!!
Je prends souvent l’exemple des chevaux parce que j’ai des années d’observation et que j’ai la chance de découvrir la vie d’un troupeau. Les générations se respectent et se protègent. J’apprends beaucoup grâce à eux.
J’aime aussi écouter l’énergie des grands arbres. J’ai donc laissé de coté autant les médias que les « influenceurs ». J’ai surtout des livres et je prends des conseils « lectures » aussi variés que possible. Je trouve inutile de figer mes lectures pour encrer mes convictions, bien au contraire.
Que dit ma conscience écolo ?
Je prends la conscience écolo au sens large car je considère que la vie est un tout. Même si j’ai aujourd’hui l’eau au robinet, je n’en gaspille pas la moindre goutte. J’ai installé des toilettes sèches depuis de nombreuses années grâce à nos connaissances modernes sur le compostage bio-maitrisé.

J’ai une utilisation très réduite de ma voiture, je ne suis pas shopping-addict. Je ne suis pas non plus fan des smartphones. C’est utile avec modération, un mot qui devrait prendre un peu de galon dans la société actuelle. Je ne suis pas une bonne cliente pour l’industrie pharmaceutique/cosmétique mais je sais me nourrir de plantes sauvages.
Alors….
Je vous propose un rendez-vous DIY la semaine prochaine pour fabriquer votre déodorant : simple, écologique, économique. Je préfère dépenser mon énergie dans des actions concrètes que dans d’hypothétiques promesses.
Tout à fait d’accord. Si les gens commençaient par comprendre que l’écologie est au départ et avant tout une science, qui traite de l’état d’un système, et non une doctrine politique faite pour s’enrichir (notre ex-ministre préfère d’ailleurs visiblement le homard, aux topinambours….) (Ecologie, du grec oikos: maison , habitat, lieu de vie, et logos: discours, logique, analyse), ils pourraient voir comment les choses changent concrètement dans la nature, et non se contenter de voir le réchauffement en terme de canicules citadines, (dues au soleil qui chauffe!!!) et surtout voir la vitesse à laquelle les choses évoluent et la nature ramasse. Merci. Bien à toi.
Bonjour yoginours, merci beaucoup pour ton intervention constructive et très instructive.
Je te souhaite une excellente journée.